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Qui est Salomon Mbutcho
Salomon Mbutcho est le Vice-Président et fondateur de Mortgage Trust & Investments SA, MTI SA, Société Anonyme au Capital de un milliards de francs CFA (1.000.000.000 F CFA), dont le siège est aux 1200 logements au Burkina Faso. C’est un homme d’affaires de nationalité française, expert en financements de projets immobiliers, recherche de financements, gestion des projets, et consultant international, presque né dans l’immobilier le 26 Aout 1969 à Dakar (Sénégal), de celui qui fut l’un des premiers agents immobiliers autochtones (noirs) d’Afrique avec le Standing Immobilier en face de la Pharmacie Guigon, au 92 avenue Georges Pompidou (Sénégal), Timothée Mbutcho (d’origine camerounaise ethnie bamiléké) et d’une mère (sénégalaise ethnie diola) qui était alors propriétaire de l’ancienne poissonnerie Kermel sise au marché Kermel, Dakar (Sénégal) en partenariat avec Sardinafric de Jacques LIMANTOUR (Armateur français) et feu Diallo pitche (Armateur sénégalais).
Cursus scolaire
C’est un homme marié et père de famille qui a fait ses études primaires au Sacré Cœur de Dakar, ses études secondaires au Cours Sainte Marie de Hann, la terminale C au collège Sainte Barbe Paris V, ses deux premières années d’université à American Business School, précédemment installée à l’avenue de la grande armée, Paris 16ème (1990) puis le restant ses études à Boston Business School, aux USA.
Son expérience professionnelle
Après ses études, il est resté au Commonwealth avenue de Boston pour créer sa propre société appelée « Salobi Entreprise » en Janvier 1993, faisant du négoce international de carburant, sucres et autres commodités avec une ancienne banque nommée Bay Bank.
Après six mois sans succès, il s’est lancé dans la vente de véhicules d’occasions saisies par les banques avec sa nouvelle société appelée à l’époque « family Auto Wholesalers » à Lowel Massachussetts puis à K street de South Boston. Il s’agissait pour lui de collaborer avec les départements recouvrements des banques et institutions financières (Wells Fargo, Bank of America, Capital one, Pinnacle Finance, Mid Atlantic Finance, Citibank pour ne citer que ceux-là), dans le but d’évaluer les valeurs des dizaines de milliers de voitures qu’elles ont saisies et parquées pour non-paiements, en première phase.
La deuxième consistait à trouver de nouveaux acquéreurs à autant de voitures que possible dans un délai d’une semaine avant qu’elles ne soient vendues aux enchères (auctions), afin de racheter les dettes cash, ou alors les financer à travers d’autres banques que celles qui ont opéré les saisies.
Et c’est à Tyson’s corner en Virginie qu’il s’est profondément spécialisé dans les crédits automobiles et qu’il a pris son envol dans le domaine des financements. A ce stade les choses avaient beaucoup changé car dorénavant, lorsque les banques saisissaient les véhicules pour non paiements et lui envoyaient directement les listes pour lesquels il avait l’option de first refusal (en traduction littérale, première option d’achat).
Au travers de sa nouvelle société dénommée « payoffcars.com » (en traduction littérale « paye le solde des véhicules.com » basée à Felton, Etat du Delaware, à Waldorf Etat du Maryland, dans la banlieue de Washington DC et à Parksburg, Etat de Pennsylvanie, il leur trouvait des clients et entreprises pour racheter leurs dettes mais cette fois-ci, c’était sa société qui les finançait, en marquant l’original de la carte grise pendant l’immatriculation « Under lien » ou en français « hypothéquée » au RMV (Département du transport terrestre). C’était sa seule et unique garantie de paiement. Il a ainsi aidé des dizaines de milliers de personnes et entreprises à obtenir des véhicules à cash ou crédit, mais souvent sans apport personnel jusqu’en fin Décembre 2008, moment auquel il a été décidé de revenir soutenir le développement du Sénégal son pays.
Du crédit automobile au crédit immobilier
Avant de retourner au Sénégal, il prit le soin de traduire tous ses contrats automobiles d’anglais en français, et de les faire paramétrer ensuite par ses avocats sénégalais, afin de satisfaire les normes de l’OHADA, dans le seul et unique but de transiter des crédits automobiles aux crédits immobiliers dont il sera plus tard le premier à instaurer au Sénégal après la SICAP et la SNHLM sous le nom du Groupe SCAC Afrique et beaucoup d’autres entreprises qu’il finance et dirige dans la sous-région.
De retour à Dakar le 21 Avril 2009, après dix-huit ans aux Etats-Unis dans le domaine des finances pour automobiles, son combat a d’abord été axé dans la contribution à la décentralisation et la lutte farouche contre l’exode rural et la pauvreté. Pour ce faire, il fallait modifier son ancien fonctionnement dans le monde du financement automobile aux USA pour l’adapter à l’immobilier mais surtout aux réalités africaines toujours avec le même but, celui de permettre à un individu lambda (menuisiers, mécaniciens, chauffeurs, gardiens, domestiques, cuisiniers etc…) d’accéder à la propriété immobilière.
Et ce n’est qu’à partir de 2011 qu’il a commencé à étendre ses tentacules dans le restant de l’Afrique de l’ouest et centrale, comparant très souvent les dispositions des pays d’Afrique, leurs différences de cultures et de paysages à celles des états composant les États-Unis d’Amérique « Traverser les différents états des Etats-Unis, c’est comme traverser les différents pays d’Afrique, c’est kif kif ». Et c’est ce qui fait de lui un polyglotte hors pair qui investit partout et se sent partout chez lui.
Du capitalisme à la philanthropie
En réalité, son système de fonctionnement magique, de mutualisation, largement utilisé par les américains plus que tout autre peuple a été créé par Muhammad Yunus du Bengladesh, père de la microfinance. Il ne compte que sur la bonne foi et l’habilité réelle de ses clients à respecter mensuellement leurs redevances. Et sachant qu’il arrive souvent que de bonnes personnes soient dans de très mauvaises situations dans la vie, il veut que ce système donne une deuxième chance au consommateur d’où le nom « second chance lending » soit en français « prêt de la deuxième chance ».
En termes de recouvrement, la force des respects des remboursements est axée dans les liens émotionnels et psychoaffectifs qui lient le client au produit financé. Il insiste par ailleurs sur le fait que l’insolvabilité des Africains dont parlent tant d’institutions financières n’est pas vérifiée puisqu’ils n’ont jamais eu l’opportunité d’un prêt quelconque à plus forte raison faire des défauts de paiement. Auraient-ils été notés d’office ?
Pendant que le taux de bancarisation de l’Afrique reste figée à 5% malgré sa démographie exponentielle et galopante, Mr Salomon MBUTCHO ambitionne de réussir à faire considérer ses investissements comme des ponts entre les franges des populations les plus défavorisées et les banques, donc entre l’insolvabilité et la solvabilité, emmenant les Africains vers une intégration financière réelle.
Les vécus et les expériences acquises par Mr Salomon MBUTCHO ont forgé et développé sa résilience motivée par une profonde foi en DIEU et une envie sans commune mesure de donner son apport en valeur ajoutée à l’Afrique et aux africains. Sa vie a en effet toujours été rythmée et bercée à sa droite par l’immobilier et ses rouages, qui l’ont fait grandir et découvrir le monde et à sa gauche par les automobiles qui l’ont hissé en position intellectuelle, de pouvoir apporter sa partition dans le développement de l’Afrique.