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Le Plan d’action du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD) s’inscrit dans le cadre d’un programme décennal (2005-2014) qui consacre la multifonctionnalité des écosystèmes forestiers et vise (i) la lutte contre la désertification, (ii) la conservation et le développement des ressources forestières et (iii) le développement humain dans les espaces forestiers et péri-forestiers. La Plan d’Action se base sur neuf axes stratégiques correspondant à neuf programmes prioritaires, notamment: (1) la sécurisation et équipement du domaine forestier: garant du patrimoine et du droit d’usage; (2) la conservation et le développement des forêts: un programme central pour la reconstitution des écosystèmes; (3) la conservation des eaux et des sols: un contribution majeure à la lutte contre la désertification; (4) la prévention contre les incendies et la surveillance sanitaire: préoccupations permanentes pour la protection des forêts; (5) la conservation et la valorisation des aires protégées, des ressources cynégétiques et des poissons d’eau douce: garants de la gestion durable de la biodiversité, et un réseau international des réserves de biosphères de l’UNESCO comprenant des zones humides classées sites RAMSAR, des espaces naturels; l’arganeraie, les oasis du sud marocain et le Rif occidental. Ce dernier espace constitue la partie marocaine de la réserve de biosphère intercontinentale de la Méditerranée; (6) la valorisation des produits forestiers passe par l’organisation des usagers et la mise à niveau des filières; (7) la rationalisation de la gestion et optimisation des moyens; (8) la recherche forestière: outil stratégique pour améliorer la qualité des interventions; (9) amélioration du cadre législatif et réglementaire.Le document préconise une foresterie plus productive et plus durable.Le Plan vise aussi à réduire la pauvreté rurale. Le document reconnaît que l’amélioration des conditions de vie des populations rurales à l’amont des barrages contribue à réduire la pression sur les ressources naturelles et permet de briser progressivement le cercle auto entretenu pauvreté-dégradation. Par ailleurs, les 24 zones humides classées sites RAMSAR, trois espaces naturels font partie du réseau international des réserves de biosphères de l’UNESCO ; l’arganeraie, les oasis du sud marocain et le Rif occidental. Ce dernier espace constitue la partie marocaine de la réserve de biosphère intercontinentale de la Méditerranée.Dans le cadre de l’amélioration de la résilience des moyens d'existence face à des menaces ou en situation de crise, le Plan prévoit des interventions pour la prévention des incendies ainsi que la surveillance sanitaire des forêts (qui est focalisée en particulier sur les infestations par les insectes défoliateurs).
