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Biblioteca Stratégie nationale initiale de mise en œuvre (SNMO) de la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

Stratégie nationale initiale de mise en œuvre (SNMO) de la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

Stratégie nationale initiale de mise en œuvre (SNMO) de la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

Resource information

Date of publication
Dezembro 1998
Resource Language
ISBN / Resource ID
LEX-FAOC181514
License of the resource

L’élaboration de la Stratégie Nationale de Mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions de la conférence mondiale de Rio de Janeiro en 1992. Les mesures à prendre dans le but de promouvoir un bon développement économique et social, ont été proposées dans les domaines suivants: les ressources en eau; la zone côtière (Pêche et Tourisme); les transports; l’agriculture; la foresterie; et l’énergie, de l’industrie et des bâtiments.Au niveau des ressources en eau les mesures envisagées sont les suivantes: la mise en place d’aménagements institutionnels telle que la création d’un comité consultatif de l’eau devant réguler les différentes utilisations de l’eau, et être un cadre de concertation entre les différents acteurs; le développement de bases de données pour les différents paramètres de suivi des eaux; la définition d’une stratégie de lutte contre les pollutions destinée à un suivi qualitatif des ressources en eau, ainsi qu’à l’établissement d’alerte pour prévenir des risques de pollution; l’information et la sensibilisation des différents secteurs grands consommateurs d’eau; la construction de nouvelles capacités de stockage pour capter et stocker les eaux de ruissellements excédentaires. Les systèmes de retenues des eaux pluviales et le recyclage des eaux usées sont des actions qui peuvent concourir à la restauration du niveau des nappes et des réseaux hydrographiques et à satisfaire la demande en eau des autres secteurs de la vie économique.Au niveau de la zone côtière (Pêche et Tourisme), les mesures majeures à prendre concernent: la protection de la côte grâce à des mesures de reboisement et d’endiguement; la diversification du produit touristique par la promotion de l’éco-tourisme et du tourisme culturel; le relogement des populations des zones côtières dont le trait de côte est véritablement affecté par l’érosion; le développement de l’aquaculture dans les bas-fonds et vallées continentales pour satisfaire la demande en ressources halieutiques des populations non riveraines du littoral; le dialogue stratégique avec le secteur privé.Au niveau des transports, les actions sont: l’introduction d’incitations économiques pour l’achat de véhicules neufs à essence à la place des véhicules d’occasion à gas-oil); l’aménagement des infrastructures du transport urbain en vue d’améliorer le trafic; le développement du transport en commun et du transport non motorisé; la mise en place d’un système de mesures et d’alerte à la pollution; l’information et la sensibilisation des différents utilisateurs du réseau du réseau; le développement du transport ferroviaire et maritime.Au niveau de l’agriculture, les stratégies de réponse dans le secteur devraient aller dans le sens de l’intensification agricole qui passe par: la promotion de nouvelles variétés de semences; l’efficacité accrue de l’irrigation; l’amélioration dans les pratiques de labour des sols; l’application de la jachère; le développement de la recherche pour l’amélioration des matériels génétiques.Au niveau de la foresterie, les mesures prévues sont: l’inventaire des ressources forestières en vue de caler la demande en bois-énergie et en charbon de bois au potentiel des forêts; l’aménagement des forêts par le renforcement de la sylviculture, la gestion de l’exploitation des forêts; les pratiques améliorées de carbonisation et de coupe des arbres; les réformes institutionnelles avec l’intégration de la recherche forestière dans le service des Eaux et Forêts; l’extension des superficies forestières en moyen d’espèces adaptées aux conditions de sécheresse et qui ont une bonne productivité.Au niveau de l’énergie, de l’industrie et des bâtiments, les changements dans les politiques en vue de promouvoir des pratiques plus efficientes et soutenables (le développement des énergies nouvelles et renouvelables: biogaz, solaire et éolienne); la valorisation de la biomasse végétale; l’introduction d’incitations économiques par l’adoption de technologies permettant d’émettre moins de gaz à effet de serre; l’efficacité énergétique améliorée dans les processus industriels et les équipements destinés à l’utilisation finale de l’énergie; la récupération du méthane et sa valorisation en énergie à partir de décharges contrôlées des déchets.Par ailleurs, la Stratégie nationale initiale de mise en œuvre (SNMO) de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) prévoit un plan de mise en œuvre; un suivi de la mise en œuvre; et des projets.

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