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L’objectif central du PAN est de contribuer à la lutte contre la désertification et l’atténuation des effets de la sécheresse en vue d'une production soutenue et durable. Spécifiquement, il vise la protection, restauration et mise en valeur des potentiels productifs; la protection et sauvetage des écosystèmes d'importance capitale et menacés; le renforcement des capacités nationales en matière de lutte contre la désertification; et la gestion des risques. Ces objectifs sont déclinés en axes et actions.Le PAN/LCD entend promouvoir la protection, restauration et mise en valeur des potentiels productifs. Cet axe consistera à développer une agriculture productive et durable (conservation et restauration des sols, conservation des eaux, conservation, restauration et valorisation de la flore et de la faune); un élevage durable et respectueux de l'environnement (conduite opportuniste de l’élevage, intensification de l’élevage, la lutte contre l'érosion éolienne, la fixation des dunes, la lutte contre l'accumulation des sels, l'intégration des modes de production) une filière pêche/aquaculture (renforcement du potentiel naturel de production, l’organisation de la filière) ; une urbanisation respectueuse de l’homme et de l’environnement (lutte contre la pauvreté et l’exode rural, la création d'un meilleur cadre de vie et protection efficace de l'environnement); une industrialisation respectueuse de la nature (adoption des mesures de protection et de valorisation).La protection et sauvetage des écosystèmes d'importance capitale et menacés sera focalisé sur la protection et sauvetage du lac Tchad et du lac de Fitri, la protection et utilisation durable des Ouaddis et l’oasis, conservation et restauration des terres de Koros.Le renforcement des capacités nationales en matière de lutte contre la désertification consistera à la formation et sensibilisation, la recherche/vulgarisation, l’appui structurel des ressources humaines rurales; le redéploiement, la formation, l’appui structurel des services publics et des organisations non gouvernementales, et la rénovation du cadre juridique, et renforcer le financement.En ce qui concernela gestion des risques, elle permettra à la gestion de la fragilité des écosystèmes naturels, la gestion des incertitudes liées aux pluies, l’application du principe de précaution, et mise en place des mécanismes de suivi-évaluation.Dans le cadre de la gouvernance, ce plan prévoit la concertation institutionnelle dont les acteurs sont les secteurs publics (administration, recherche) et privé (structures paysannes, ONG ...); et le renforcement des moyens financiers.
