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L’objectif général des Priorités résiliences pays (PRP) est: « À l’horizon 2035, la pauvreté des populations burkinabés et la vulnérabilité de leurs moyens de subsistance sont réduites de moitié, et elles jouissent d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable », à travers (i) la dynamisation des politiques et stratégies pro-résilience existantes, (ii) l’identification et la mise en œuvre de nouvelles politiques et stratégies pro-résilience. L’objectif spécifique des PRP est de réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle de 50% des populations pauvres et très pauvres, soit 5 500 000 personnes vulnérables au Burkina Faso (environ 700 000 ménages). Outil d’opérationnalisation de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD, 2014), les PRP se déclinent en 4 piliers/composantes.Dans le cadre de l’amélioration de la protection sociale des communautés et ménages vulnérables pour une sécurisation de leurs moyens d’existence (Composante/pilier 1), les actions prioritaires prévues sont: la promotion de la protection sociale et la solidarité; l’amélioration de la capacité de réponse aux situations d’urgence; l’amélioration de l’accès aux services de santé pour les personnes vulnérables ; et l’amélioration de l’accès aux services de l’éducation pour les personnes vulnérables.En ce qui concerne le renforcement de la nutrition des personnes vulnérables (Composante/pilier 2), les actions prioritaires seront focalisées sur l’amélioration de l’état nutritionnel des populations à travers la mise en œuvre d’interventions spécifiques à la nutrition; et l’amélioration de l’état nutritionnel des populations à travers la mise en œuvre d’interventions sensibles à la nutrition.Afin d’améliorer durablement la productivité agricole et alimentaire, les revenus et l’accès aux aliments (Composante/pilier 3), le document les PRP prévoit l’intensification des productions agro sylvo pastorales et halieutiques ; le développement durable de l’hydraulique agricole et pastorale ; le renforcement de la liaison production marché ; l’amélioration des revenus des populations vulnérables ; la sécurisation foncière en milieu rural ; et la lutte contre la désertification et adaptation aux effets des changements climatiques.S’agissant du renforcement de la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Composante/pilier 4), les actions prioritaires sont : l’amélioration de la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; et le renforcement des systèmes d’information et de suivi. La mise en œuvre des priorités résiliences du Burkina Faso va s’appuyer sur le mécanisme de dispositif du conseil national de sécurité alimentaire (expérimentée sur la conduite des mesures d’urgence), qui sera renforcée en compétences de pilotage d’actions de développement et élargi le cas échéant au mécanisme de coordination qui implique les acteurs de la santé, de la nutrition, de l’action sociale, de l’éducation nationale, des infrastructures, du désenclavement , du secteur privé, partenaires techniques et financiers (PTF), des organisations paysannes et des organisation de la société civile.
