Le Niger compte aujourd’hui 85 aménagements hydro-agricoles (AHA), qui s’étendent sur environ 16 000 hectares et font travailler plus de 40 000 exploitants.  Avec la pression démographique et la raréfaction des ressources naturelles disponibles pour l’activité agricole, l’informalité de la gestion du foncier des AHA et du statut des personnes qui les exploitent est devenue problématique.

This document summarises approaches to resolve disputes, profile the membership of the Communal Property Association, develop a new CPA Constitution and examine options for the utilisation of mineral, agricultural and game resources and the allocation of business sites. It also explores options for CPA management and the need for professional management staff in this large and complex restitution claim

This paper explores, conceptually and empirically, the question of how much food is produced by women. Data for labour inputs and agricultural output are used to assess women’s contribution to food and agricultural production. The study also assesses gender differences in productivity. The paper finds that a precise measure of women’s contribution to food production is impossible to establish. In general women do not produce food separately from men and it is impossible to disaggregate men and women’s contributions either in terms of labor supplied or in terms of output produced.

What is the future of food in South Africa? What might the food system look like in 2030, in terms of production, processing, distribution and consumption? Many people are asking similar questions and producing vision statements, policies and forecasts to enable anticipation and planning in a volatile system. They are all telling stories about the future – some optimistic, some dire. But these stories tend to be disconnected, narrated past each other to different audiences. The four scenarios contained in this document tell a more connected set of stories.

The Southern Africa Food Lab (SAFL) and the Institute for Poverty, Land and Agrarian Studies at the University of the Western Cape (PLAAS) are engaged in a project called Supporting Smallholders into Commercial Agriculture: A social dialogue and learning project. This project has been designed to ensure strong linkages between academic research and processes of social dialogue, policy debate, media dissemination and institutional learning among stakeholders involved in the development of smallholder agriculture. This report documents the proceedings of the first innovation lab.

La présente étude, réalisée sur les conditions de déplacement des populations dans le contexte du project d'amenagment de Taoussa, entend analyser la nature du « contrat social » entre l’Etat et les populations locales autour du barrage. Les modalités matérielles et le cadre juridique de leur recasement seront analysées en vue, d’une part, d’en apprécier l’efficacité, les acquis et les limites pour alimenter le débat sur le partage des bénéfices autour des barrages et, d’autre part, formuler des recommandations susceptibles d’influencer le processus dans l’intérêt de toutes les parties.

Cette étude présente les résultats des enquêtes auprès des acteurs paysans, gestionnaires et acteurs privés des périmètres de Sélingué et Maninkoura (Mali) concernant les modalités d’application et la pertinence du cahier des charges actuel. Les entretiens portaient sur le système de gestion foncière et le développement des périmètres tels que les acteurs pouvaient le percevoir. Il s’agissait, avec l’ensemble des acteurs, de discuter des formes de sécurisation foncière, nécessaires et envisageables, qui pourraient permettre un meilleur développement des exploitations familiales.

38 000 habitants seront déplacées lors de la construction du barrage de Kandadji au Niger. Nous avons réalisé une étude sur les aspects juridiques de ce déplacement, en examinant des moyens permettant à l’État d’optimiser son investissement tout en veillant à ce que la compensation des populations déplacées soit juste. Cette étude pèse le pour et le contre des différents modes de gestion des processus juridiques au sein des zones affectées par un barrage.

Le barrage de Kandadji, actuellement en construction au Niger, déplacera 38 000 personnes. Le Haut Commissariat à l’Aménagement de la Vallée du Niger (HCAVN) s’est engagé, conformément aux dispositions juridiques en la matière, à compenser les terres traditionnelles perdues par des terres irriguées, dans le cadre du Programme Kandadji.

La construction du barrage de Kandadji au Niger aura, entre autres, pour conséquences l’appropriation de terres de culture, propriété de détenteurs coutumiers mais dans beaucoup de cas sous-exploitations d’autres personnes non-propriétaires. L’État a proposé un bail emphytéotique d’une durée de 50 ans pour les propriétaires, en compensation de leurs droits de propriété expropriés.

Le début de la mise en oeuvre du Programme Kandadji a fourni l'occasion de mener d’importants travaux et réflexions autour des textes sur le foncier irrigué au Niger, lesquels ont donné lieu à des recommandations fortes pour améliorer le cadre juridique de la gestion du foncier public, en particulier le foncier irrigué.

Au Niger le foncier aménagé se trouve aujourd’hui face à une double problématique : d’une part les anciens propriétaires coutumiers ou leurs descendants réclament des droits de propriété sur cet espace supposé appartenir à l’État, et d’autre part les structures publiques qui gèrent ce domaine ne disposent pas de documents juridiques pour justifier les droits de l’État sur les périmètres irrigués et, en conséquence, pour protéger le foncier aménagé.