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The research work presented in this doctoral thesis is devoted to the study of land use. The question is examined from two angles: i) land use within the farm (the choice of crops, pastures), and ii) land use between economic sectors (forests, urban, agriculture, etc.). Two methods were employed: mathematical programming models for the agriculture and forestry sectors and econometric methods. The supply-side agricultural model, AROPAj, allows us to model farmers’ decision in terms of crops and nitrogen input quantities. Since its economic agents are profit maximizers, the results from the model are directly forwarded to an econometric land use model integrating the returns for the other land demanding sectors. Three case studies are proposed. In the first one, we prove that the choice of crops should be taken in to account when evaluating the economic and environmental impacts of an input tax on fertilizers. The second case study is focused on agricultural land prices as the result from the competition among the different land uses, namely field farming and pastures, viticulture, urban and tourism. As land prices and agricultural revenues are often used as proxies for the agricultural rent in the econometric land use models, in the third case study we compare the results of econometric models when these values and the estimates from the agricultural model are employed as explanatory variables. The combined use of these two modeling methods can be valuable for the study of the climate induced land use change. Furthermore, the agricultural model allows us to simulate multiple public policy scenarios.
Cette thèse de doctorat met au centre de la recherche le problème de l’allocationdes terres selon deux perspectives : i) au sein de l’usage agricole, entre différentes activités (cultures,prairies), et ii) entre secteurs économiques (agriculture,forêt,urbain,etc.). Deux méthodes sont mobilisées : des modèles de programmation mathématique sectoriels pour la forêt et l’agriculture et des méthodes économétriques. Le modèle d’offre agricole européenne, AROPAj, permet d’étudier d’une manière très fine les décisions des agriculteurs en matière de choix des cultures et d’intrants (intrants azotés principalement). Puis que les agents économiques pris en compte dans le modèle cherchent à maximiser leur profit, les résultats obtenus sont directement utilisables dans des modèles économétriques d’allocation des terres intégrant la rentabilité des autres secteurs demandeurs en terres. Trois cas d’étude sont proposés. Dans le premier cas, on démontre l’importance de la prise en compte du choix des cultures lorsqu’une taxe sur l’apport azoté est introduite. Le deuxième cas d’étude est centré sur les prix des terres agricoles résultant de la concurrence entre les différents usages, à savoir les grandes cultures et les prairies, la viticulture, l’urbain et le tourisme. Comme les prix de la terre et les revenus agricoles sont souvent utilisés pour approximer la rente agricole dans les modèles économétriques d’allocation des terres, le troisième cas d’étude porte sur la comparaison des modèles économétriques dans lesquels ces données et les sorties du modèle économique servent de variables explicatives. L’emploi combiné de ces deux méthodes peut être utilisé pour l’étude des effets du changement climatique sur l’allocation des terres. Par ailleurs, le modèle économique permet aussi de tester des différents scénarios de politiques publiques.