Depuis des décennies, l'une des nombreuses dimensions du projet colonial israélien est la destruction de l'agriculture et de la pêche palestiniennes. Avant octobre 2023, 35 % des terres agricoles de Gaza se trouvaient dans une « zone d'accès restreint » à la frontière avec Israël. En conséquence, 113 000 agriculteurs et agricultrices n'ont plus accès à leurs terres situées dans cette zone. En outre, depuis 2014, des avions israéliens pulvérisent systématiquement des herbicides, notamment du glyphosate, pendant les périodes de récolte, souvent lorsque le vent souffle en direction de Gaza. Rien qu'en janvier 2020, ces pulvérisations ont endommagé 281 hectares de cultures palestiniennes, affectant 350 exploitant·es et causant une perte de plus d'un million de dollars.
En Cisjordanie, les colons israéliens ont profité de l'offensive menée aujourd'hui à Gaza pour intensifier leurs propres attaques violentes afin de s'emparer de nouvelles terres, déplaçant ainsi des centaines d'agriculteurs et agricultrices palestinien·nes. Là encore, il s'agit d'une stratégie utilisée depuis des années. La Cisjordanie est composée à 90 % de terres agricoles, dont une grande partie est sous le contrôle direct d'Israël depuis les accords d'Oslo de 1993. Une barrière de séparation, située pour l'essentiel en Cisjordanie, a considérablement entravé l'accès à la terre pour des milliers d'agriculteurs et agricultrices palestinien·nes, en séparant les fermes et les pâturages de leurs villages. En 2019, seules 12 des 76 portes désignées pour permettre l'accès aux agriculteurs et agricultrices étaient ouvertes quotidiennement, tandis que 56 d'entre elles nécessitaient un permis. De plus, le système d'apartheid pousse les agriculteurs et agricultrices palestinien·nes à utiliser des semences et des produits agrochimiques vendus par des entreprises israéliennes, détruisant ainsi leurs sols et leur biodiversité et les laissant dans l'endettement et la pauvreté. Cette situation a entraîné un déclin significatif de l'agriculture, un secteur historiquement vital pour la société et l'identité palestiniennes.
Les organisations paysannes et celles qui défendent la souveraineté alimentaire ont mis en œuvre une série de mesures pour répondre à ces conditions difficiles. Cela va du commerce solidaire aux paniers de la dignité pour les femmes gazaouies, en passant par les banques de semences locales et la production agroécologique. Compte tenu du risque de criminalisation et de répression auquel ces organisations et d'autres groupes sont confrontés de la part d'Israël, il est important de reconnaître et de soutenir ces initiatives.
Source
Language of the news reported
Copyright © da fonte (mencionado acima). Todos os direitos reservados. O Land Portal distribui materiais sem a permissão do proprietário dos direitos autorais com base na doutrina de “uso justo” dos direitos autorais, o que significa que publicamos artigos de notícias para fins informativos e não comerciais. Se você é o proprietário do artigo ou relatório e gostaria que ele fosse removido, entre em contato conosco pelo endereço hello@landportal.info e removeremos a publicação imediatamente.
Várias notícias relacionadas à governança da terra são publicadas no Land Portal todos os dias pelos nossos usuários, partindo de várias fontes, como organizações de notícias e outras instituições e indivíduos, representando uma diversidade de posições sobre cada tópico. Os direitos autorais estão na origem do artigo; a fundação não tem o direito legal de editar ou corrigir o artigo, nem endossar o seu conteúdo. Para fazer correções ou solicitar permissão para republicar ou outro uso autorizado deste material, entre em contato com o detentor dos direitos autorais.