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La Nouvelle lettre de politique de développement agricole (NLPDA) vise à améliorer l’efficacité et l’efficience des exploitations familiales et des marchés, promouvoir l’entreprenariat agricole grâce à la stimulation de l’initiative privée et améliorer l’efficacité des exportations. Elle va s’appuyer sur les dynamiques d’investissement privé, de production et de recherche de productivité dans l’agriculture. Son impact devra se mesurer à travers: l’amélioration de la sécurité alimentaire à travers la diversification des productions vivrières et la réduction des importations de riz; l’amélioration progressive de la balance des paiements. Pour atteindre ses objectifs, la NLPDA s’articule autour de 3 axes stratégiques, notamment renforcer la sécurité alimentaire par la diversification et l’accroissement des productions vivrières et animales pour promouvoir la souveraineté alimentaire (Axe stratégique n° 1); accroitre les revenus agricoles par les opportunités d’exportations agricoles dans le cadre de la lutte contre la pauvreté (Axe stratégique n° 2); et développer des mesures transversales d’accompagnement pour garantir l’efficacité des investissements (Axe stratégique n° 3).L’axe stratégique n°1 prévoit le développement des productions vivrières notamment du riz dans le cadre de systèmes de production durables; la diversification des productions vivrières comme alternative; et le développement des productions animales (amélioration des conditions d’élevage en système traditionnel par la mise en place de programmes d’amélioration de l’alimentation, de l’abreuvement et des conditions sanitaires du bétail et du potentiel génétique des races locales; renforcement des infrastructures d’élevage; intensification et la spécialisation des élevages; développement de l’élevage à cycle court; amélioration des conditions sanitaires, d’habitat en aviculture traditionnelle; développement d’une aviculture améliorée notamment par l’approvisionnement en céréales; et renforcement des services vétérinaires).L’axe stratégique n°2 entend promouvoir l’accroissement et diversification des productions commerciales; l’amélioration des infrastructures d’accès et de marchés pour la création de la valeur ajoutée; le développement de mécanismes de gestion et de régulation des filières agricoles; et la promotion de la qualité et de la labellisation des produits agricoles.L’axe stratégique n° 3 propose l’amélioration de la gestion des ressources naturelles (ressources forestières, foncier rural, gestion de la fertilité des sols, gestion des ressources pastorales et l’intégration agriculture-élevage, gestion des ressources phytogénétiques); le renforcement des capacités des acteurs (appui aux organisations professionnelles agricoles, émergence du secteur privé, amélioration de la qualité des services publics agricoles); le financement du secteur rural; l’amélioration de la formation agricole et rurale; et le renforcement des infrastructures physiques et institutionnelles (équipements et les infrastructures physiques, amélioration du stockage et de la transformation des produits agricoles et animaux, systèmes d’informations agricoles, prévention et de la gestion des risques majeurs et des calamités); la prise en compte des femmes.Dans le cadre de sa mise en œuvre, la Nouvelle lettre de politique de développement agricole prévoit, un cadre institutionnel, les rôles des acteurs, la mise en œuvre de la stratégie, un suivi évaluation axé sur des indicateurs de performance, la concertation et la communication (développement des productions vivrières notamment du riz dans le cadre de systèmes de production durables, diversification des productions vivrières comme alternative, développement des productions animales, accroissement et diversification des cultures commerciales, amélioration la valeur ajoutée des produits agricoles primaires d’exportation, développement de mécanismes de gestion et de régulation des filières agricoles, promotion de la qualité et de la labellisation des produits agricoles); développer des mesures transversales d’accompagnement pour garantir l’efficacité des investissements (amélioration de la gestion des ressources naturelles, foncier rural, gestion de la fertilité des sols, gestion des ressources pastorales, génétiques animales et phytogénétiques et l’intégration agriculture-élevage, renforcement des capacités des acteurs et de leurs organisations professionnelles en zone rurale, émergence du secteur privé, financement du secteur rural, renforcement des infrastructures physiques et institutionnelles, amélioration du système d’informations sur le secteur agricole, intrants et le matériel agricole, amélioration de la qualité des services publics agricoles, prise en compte des femmes, amélioration de la formation agricole et rurale, insertion des jeunes dans le secteur agricole, prévention et de la gestion des risques majeurs et des calamités, stratégie de mise en œuvre et Arrangements institutionnels.
